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Charles Aznavour et la culture de l'échec

Saviez-vous que Charles Aznavour avant de percer dans la chanson française et ensuite sur la scène internationale a persévéré pendant 12 ans ? Son secret ? Il a collectionné les échecs et a appris de ses erreurs.


Il s’est qualifié lui-même du « champion des bides ». Concrètement, il a "subi des échecs"...

On pourrait dire que notre Charles était un avant-gardiste dans la culture de l'échec.

Il a subi les critiques, « vous êtes trop petit », « vous n’avez pas de voix », "vous n'avez pas de talent" … Cependant il avait la certitude d’au moins une chose : « J’ai toujours su que j’atteindrais la lune » … Cette conviction profonde était son moteur.



Le terme échec est associé au verbe échouer, lequel a à voir avec la frustration générée par le fait que l’on ne parvienne pas à réaliser ou à obtenir ce que l’on souhaite. Un échec est donc un insuccès, quelque chose que l’on rate, une défaite, le résultat négatif d’une entreprise, le manque de réussite. Les sentiments et émotions qui y sont associés sont en général négatifs et difficiles à supporter.

Qu'est-ce qui pourrait nous aider à contre-carrer nos pensées automatiques, accepter nos émotions négatives quand nous échouons ?

Je me souviens d’une interview : « Charles, vous êtes brillant, cultivé, vous vous instruisez pour briller en société ? »


A lui de répondre avec sa grande élégance : « Chère Madame, je m’instruis pour mon travail et parce que j’aime ça … Mon nom brille déjà pour moi, et c’est déjà assez emmerdant ! »


Charles Aznavour avait sans aucun doute développé une grande confiance et estime de lui-même. Il était très certainement conscient de ses faiblesses mais savait également qu'il avait ce don en lui : l'écriture et la chanson qu'il a amélioré par le travail.


Quel grand Monsieur. « Ce poète des mots qui ciselait ses textes comme un orfèvre ».


Un travail sur notre confiance et notre estime de soi serait-il donc la base d'une humble acceptation de l'échec ?



Thomas Edison par exemple a fondé un des empires industriels mondiaux, General Electric, et est à l'origine de 1093 brevets. On peut citer parmi ses principales inventions, le téléphone, le phonographe, l'ampoule électrique filament, la centrale électrique et la pile alcaline. A-t-il toujours réussi du premier coup ? Bien sûr que non … Lui-même s'est exprimé ainsi : "Je n'ai pas échoué, j'ai simplement trouvé dix mille autres solutions qui ne fonctionnaient pas."





Et vous, dans votre quotidien ? Comment réagissez-vous aux situations suivantes : revers professionnels, amitiés trahies, déboires sentimentaux, mauvaises notes … Notre vie est ponctuée par des échecs qui arrivent sans que nous nous y attendions. Pour y faire face, nous mettons tous en place des stratégies.


Pensez à l’iceberg de l'estime de soi. Pensez à ETRE, à cultiver votre propre estime, la reconnaissance, la gratitude, la joie, la douceur envers vous-même.


Avancez pas à pas, fixez-vous des objectifs raisonnables, atteignables, réalisables, souvenez-vous qu'un grand voyage commence toujours par un premier pas.





Mettez en place des routines de travail ponctuées de moments rien que pour vous, pendant lesquels vous pourrez vous recentrer sur vos petits et grands succès et enfin vous dire : "OK je me suis planté.e. Je ferai mieux la prochaine fois".


Prenez soin de vous.



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